Emménager en région parisienne, oui mais où ? Les prix par département

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Seine Saint Denis, Essone, Seine et Marne, Paris, Val d’Oise : difficile de choisir le bon département ?

Quand on arrive d’une autre région, ce n’est pas évident de s’y retrouver. Quand on a grandi à Paris non plus d’ailleurs. Chaque département d’Ile-de-France a ses spécificités : environnement, coût de la vie, réseau de transports, proximité avec le centre de Paris.

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Dharamsala, le Tibet en exil

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Tissus de prières au vent, fascinantes maisons prêtes à basculer dans le vide, temples bouddhistes et photos du Dalai Lama disséminées un peu partout. Le décor est planté. 1600 mètres d’altitude, Dharamsala, le Tibet recréé entre deux sommets enneigés.

Temple de Dharamsala

Rappel historique

Il fut un jour où le Tibet était un pays libre et indépendant qui s’étendait sur un territoire équivalant aux deux-tiers de l’Inde. Il disposait de ses propres institutions politiques et religieuses, de sa propre monnaie, de sa propre armée… Bref, des différents attributs d’un Etat.

En 1949, la nouvelle République de Chine envahit le Tibet. L’armée tibétaine n’était en réalité pas très puissante et plia face à celle de son voisin. Les défaites successives aboutirent à la signature d’un traité qui annexa le Tibet à la Chine. La résistance armée de la population continua pendant plusieurs années, notamment sous la forme de guérillas, avant de se transformer en résistance pacifique.

Pendant que la répression de la Chine s’accentuait, celle-ci se lança également dans une campagne de destruction de la culture tibétaine. Sous couvert de la révolution culturelle chinoise (1966-76) le gouvernement commença à détruire le patrimoine tibétain : plus de 6000 temples et monastères furent démolis, d’importants transferts de population chinoise furent effectués vers la région du Tibet et les ressources naturelles furent exploitées à outrance (déforestation, tests nucléaires, etc.).

Bouddha du Namgyalma Temple
(temple construit en mémoire des Tibétains qui ont combattu pour un Tibet libre)

Recréer le Tibet

En 1959 la sécurité du Dalai Lama semble trop menacée pour qu’il puisse rester à Lhassa, (ancienne) capitale du Tibet. Il choisit donc l’exil vers l’Inde. Après avoir traversé une partie de l’Himalaya, il s’installe à Dharamsala, plus précisément dans la ville de Mac Leod Ganj.

A l’image du Dalai Lama, de nombreux Tibétains ont également trouvé refuge dans les pays frontaliers (Inde, Népal, Bhoutan…). Plusieurs villes sont donc devenues des espaces d’expression et de continuité de la culture tibétaine. Dharamsala, surnommée « petit Lhassa » est très certainement la plus emblématique de cette perpétuation culturelle.

A Dharamsala communautés tibétaine et indienne cohabitent
Ici, stand de "momos" (met typique tibétain) devant le Namgyalma Temple

Outre la construction de temples et de monastères, l’accent a été mis sur l’éducation avec la création d’écoles tibétaines afin que les enfants d’exilés continuent à apprendre leur langue, leur histoire et leurs coutumes.

Alphabet tibétain peint dans la cour d'une école primaire de Dharamsala
Crédit photo : Martine Salmon

L’art, quant à lui, se perpétue à travers des structures telles que le TIPA (Tibetan Institute of Performing Arts) qui forme des étudiants aux arts scéniques tibétains, tel que l’opéra, le chant et la danse. Chaque année, pendant une semaine des représentations d’opéra sont organisées dans l’enceinte du TIPA et j’ai eu la chance de me trouver à Dharamsala précisément à ce moment là. En dépit de la barrière linguistique qui ne permettait pas réellement de comprendre l’histoire, le spectacle était juste fascinant à regarder.

NB : Les informations historiques proviennent en grande partie du « Tibet Museum » de Dharamsala

Silence radio dans la plus grande démocratie du monde ?

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Pour approfondir le sujet de la liberté sur les ondes radiophoniques indiennes, j’ai rédigé un article pour le Bondy Blog. Vous pouvez le lire à cette adresse ou ci-dessous :

Un professeur de journalisme radio explique à ses étudiants qu’il leur est interdit de traiter de l’actualité ou de tout sujet politique. La règle s’applique également aux invités et aux auditeurs. Mais que les élèves ne s’inquiètent pas puisqu’il existe un outil bien pratique : un bouton en studio qui permet, même en live, de remplacer les mots interdits par un silence ou un jingle. Ce cours ne se déroule pas sous une dictature. Il se passe dans un pays connu pour être la plus grande démocratie du monde, l’Inde.

Pas de news, pas de politique telle est la règle qui s’applique aux radios privées indiennes. Pourtant les autres médias (télévision, presse écrite et journaux en ligne) sont régis par des lois bien moins contraignantes.  Moina Khan, professeur de journalisme à l’université « Jamia Millia Islamia » de New Delhi souligne ce décalage : « La politique de régulation du médium radiophonique est particulièrement stricte alors même que les autres médias indiens fonctionnent librement ».

Un seul réseau de stations possède le droit de diffuser l’actualité sur les ondes indiennes. Il s’agit de « All India Radio » (AIR) qui est sous le contrôle direct du Ministère de l’Information et de la Diffusion. Les autres radios, privées et communautaires, ne sont donc pas autorisées à émettre leurs propres bulletins de news, à traiter de sujets politiques ou à citer le nom de politiciens. Une dérogation à la règle pouvant entrainer une suspension du droit d’émettre pour la radio concernée.

La radio est assurément un media accessible à tous. Dans un pays où  le taux d’analphabétisme est de 37% (Unicef 2010), une partie importante de la population ne peut donc pas lire la presse écrite. De plus, le coût d’un poste de radio (environ 3 euros à Delhi) est largement inférieur à celui d’un poste de télévision. Dans de telles conditions, le monopole de All India Radio découle-t-il d’une volonté de surveiller l’information diffusée auprès des foyers modestes ?

Une telle théorie est en tout cas avancée par certains professionnels du secteur. Shubhranshu Choudhary, ancien producteur à la BBC, déclarait ainsi en mai 2011 au Global Post[1] : « Nous nous appelons nous-mêmes la plus grande démocratie du monde [Mais l’interdiction de l’actualité à la radio] en dit beaucoup sur notre pays. C’est une démocratie pour les riches ».

Le monopole de la radio publique en matière de news doit également se comprendre à travers le prisme historique. Depuis 1936 All India Radio est la propriété du gouvernement, d’abord britannique, puis indien après 1947. Dans le contexte instable de la postindépendance, cette radio contribua à l’établissement d’une conscience politique nationale unifiée.

Des années plus tard, le pouvoir indien lance la première phase de libéralisation de la radio. Comme l’explique Moina Khan : « Avant 1999 le gouvernement n’autorisait aucun organisme privé à investir dans des stations de radio ». C’est donc après cette date que les premières radios privées et communautaires voient finalement le jour sur les ondes FM du pays.

Toutefois les dirigeants indiens n’autorisent pas ces stations à diffuser des bulletins de news, à traiter de l’actualité ou des affaires politiques. La radio publique maintient ainsi son monopole et le gouvernement conserve son contrôle sur l’information.

Il faut attendre la troisième phase de libéralisation qui débute en juillet 2011 pour observer un changement des règles concernant l’actualité. Les radios privées peuvent maintenant parler des news sportives, de la météo, du trafic routier et des événements culturels. Elles sont également autorisées à diffuser des bulletins d’informations. Mais, uniquement les bulletins édités par All India Radio, sans aucune modification possible. En d’autres termes les stations privées sont juste autorisées à relayer le contenu de la radio publique ou à traiter du divertissement.

Stations privées et investisseurs continuent à réclamer la libre diffusion de l’actualité. Nombreux sont ceux qui espéraient un tel progrès de la troisième phase de libéralisation. Finalement l’évolution a été limitée, mais il est permis d’envisager qu’une quatrième phase permettra de libérer les voix plurielles de l’actualité sur les ondes indiennes.

 

Maïna Fauliot


[1] « We call ourselves the world’s biggest democracy, » said Shubhranshu Choudhary, formerly a producer with the BBC. « [But the ban on news radio] tells a lot about our country. It’s a democracy for the rich. » 6 mai 2011
http://www.globalpost.com/dispatch/news/regions/asia-pacific/india/110420/india-radio-news-freedom-of-speech

 

De l’incompatibilité entre censure et démocratie

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« Media = Moyen de communication et de diffusion d’informations »

Imaginez un media dont l’actualité est absente. Dans un pays particulier ce media serait par exemple la radio ; des centaines de stations couvriraient alors un territoire de plus d’un milliard d’êtres doués de pensée et de parole. Une parole qui serait limitée par une liberté d’expression loin d’être pleine et entière. Imaginez déjà que celle-ci soit restreinte (à travers ce qui serait l’article 19 de la Constitution) par « des restrictions raisonnables dans l’intérêt de la souveraineté et de l’intégrité, de la sécurité nationale, des relations amicales avec des États étrangers, de l’ordre public, de la décence ou des bonnes mœurs ou en relation avec l’outrage au tribunal, la diffamation ou l’incitation à commettre un crime ».

Imaginez ensuite que, parmi les nombreuses stations de radio de ce pays, aucune ne puisse prononcer le nom d’un seul homme politique ou même diffuser un simple bulletin d’informations. Enfin, il y en aurait bien une qui possèderait ce droit, une seule, ce serait la radio gouvernementale (elle pourrait se nommer « AIR »).

Tournez, tournez, tournez le bouton pour allumer votre poste de radio. Tournez, tournez, tournez en rond. Flux ininterrompu de musique, de blabla, de sons et de programmes indistincts les uns des autres comme pour noyer l’auditeur dans un sonore monde de l’oubli. Oubli de la censure, oubli des problèmes qui hantent la société, oubli des changements qui ne se réalisent pas, oubli de penser ou de revendiquer… Tournez, tournez, tournez.

Imaginez qu’un juge de la Haute Cour de la capitale de ce pays déclare : « La liberté d’expression n’a pas de sens s’il n’y a pas de liberté après l’expression. La réalité de la démocratie doit être mesurée par le degré de liberté et de tolérance qu’elle accorde »*.

Imaginez maintenant qu’un tel pays soit proclamé plus grande démocratie du monde.

 

 
* “Freedom of speech has no meaning if there is no freedom after speech. The reality of democracy is to be measured by the extent of freedom and accommodation it extends.” Extrait de l’arrêt rendu le 8 mai 2008 par le juge Sanjay Kishan Kaul de la Haute Cour de Delhi, cité dans l’article de Shashi Tharoor « Be more tolerant about creative fields » daté du 1er juin 2008 sur le site du Times of India.
http://timesofindia.indiatimes.com/Opinion/Columnists/Be_more_tolerant_towards_creative_fields/articleshow/3089431.cms

La traduction de l’article 19 de la Constitution indienne et la traduction de la citation extraite de l’arrêt de la Haute Cour proviennent de l’article suivant sur le site web canadien Point de bascule
http://pointdebasculecanada.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=460&catid=7&Itemid=102

When women fight Delhi male aggression by learning Krav Maga

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Ankita does not fear male aggression anymore. Since she started ‘Krav Maga’ lessons six months ago, the young Delhiite feels more secure walking on the streets of Delhi.

“Earlier I was really worried that one day I would find myself alone in the streets after eight pm. But now I am sure I can defend myself,” she said.
Udit Bagga, director of the civilian sector of the Krav Maga Federation in India, told the story of a young woman attacked by a man. She was travelling by bus when he tried to steal her money. The girl had been practising ‘Krav Maga’ for a few years. She punched him and the blow was so strong that the man lost his teeth.

‘Krav Maga’ has provided women in Delhi a way to better defend themselves against male aggression. Statistics from the Delhi Police show 400 to 500 rapes per year, but the real number is much higher given most of the attacks are never reported. Delhi is known across the country as the ‘capital of rape’.

In July 2011 the Delhi Police Commissioner advised women against going out alone at night. His statement attracted much criticism from women who said the advice did not answer the problem of women safety on the streets.
A group of women found their own answer through ‘Krav Maga’.

‘Krav Maga’, which means ‘contact combat’ in Hebrew, is a self-defence and military combat program from Israel. “The method developed is not a sport but purely self-defence techniques,” Mr Bagga said.

‘Krav Maga’ is non-conventional and combines techniques from different combat sports. The goal is to fit the real conditions of a combat either in the street or on a battlefield where there are no rules.

“Among all the combat sports I have learnt, ‘Krav Maga’ is the only one that you can use in real fights, especially when your adversary is stronger than you,” said Vicky Kapoor, founder of the Krav Maga Federation in India.

‘Krav Maga’ was originally developed for military use. In 1948, Imrich Lichtensfield, a Jew Hungarian who had migrated to Israel, started training Israeli soldiers and police officers for 20 years. Then, in the 1960s and the 1970s he adapted and modified his self-defence and hand-to-hand combat techniques to civilian needs, focusing more on neutralization of attacks.

‘Krav Maga’ spread beyond the Israeli borders in the 1980s. The US was the first to embrace ‘Krav Maga’, followed by some European countries. Due to a growing popularity in the early 2000s ‘Krav Maga’ schools opened in various places, notably in Asia.

Mr Kapoor started the Indian branch of the International Krav Maga Federation in 2003. The first session started in Delhi with a few women. Today there are between 20 and 30 women in the Federation.

For the women program, Mr Bagga said the teaching was less focused on self-defence and more on getting out of the attacks. The important point is to be aware of the surrounding environment to reduce the risk of direct confrontation. But women also learn how to handle a confrontation if it is not possible to avoid.

“Krav Maga is best for girls because it is not a question of strength. It is rather a method to learn how to hit the weak parts of the body such as the stomach, the nose, the knees, etc.” said Anuj, a teacher in Delhi.

Despite that women and men do not learn the same techniques they are taking the lessons together. It is the only way for girls to learn how to defend themselves against male aggression in real conditions. Indeed practising directly against men who have various level of strength is essential to progress, Anuj explained.

Krav Maga lessons teach both self-defence and mutual aid and that could lead girls to be less vulnerable in Delhi.

De la mort à l’amour (3 : Khajuraho l’érotisme à l’état pur)

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Khajuraho, petite ville du Mahya Pradesh à l’apparence paisible et innocente, cache plutôt bien son jeu. Sa position isolée lui a permis de préserver ses secrets. Entendez par là une dizaine de temples hindouistes aux sculptures pour le moins surprenantes. Construits entre le Xe et le XIIe siècle, ils font la part belle à la guerre et à l’amour, sous toutes ses formes et ses positions.

Une architecture travaillée et imposante…

… Qui ne révèle ses subtilités que lorsque l’on se rapproche  

Amour humain ou amour animalier, tous les coups semblent permis

Ces quelques photos ne sont qu’un infime échantillon de ce que l’on peut observer sur les murs de ces « temples du Kama-Sutra »… Et ces sculptures sont d’autant plus surprenantes lorsque l’on commence à connaitre la société indienne et ses tabous. Dans un pays où le sexe n’est pas encore un sujet que l’on évoque facilement, quelle impression étrange que de voir des familles entières ou des couples  contempler les bas-reliefs assez explicites. Surtout lorsque l’on est conscient que l’absence de relations sexuelles avant le mariage reste bien souvent la norme et que même si certains membres de la jeune génération s’affranchisse des interdits, leur famille n’en ait que rarement informée. En bref, les temples de Khajuraho sont une sorte de livre érotique à ciel ouvert pour les touristes curieux, mais surtout pour les Indiens qui, pour la grande majorité, n’ont jamais jeté un oeil au Kama-Sutra, l’ouvrage national pourtant le plus connu à l’étranger…

De la mort à l’amour (2 : Varanasi la vivante)

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Enflammée par les crémations et traversée par le fleuve sacré qui transporte les morts vers la délivrance, Varanasi est pourtant l’antonyme d’une ville morte. Le temps semble parfois s’y être arrêté, pas pour y mourir, mais pour y apprécier chaque instant de vie…

La Vie Animale

La Vie Candide

La Vie Active

De la mort à l’amour (1 : Varanasi la sacrée)

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Lever de soleil sur le Gange

Hasard ou tentative inconsciente de contrer le destin, d’expérimenter la mort pour mieux apprécier la saveur de la vie ? Quelle qu’en soit la raison, la ville des morts s’avère être la première étape de notre road trip de dix jours. Benaras, Varanasi ou Kashi, nommez-là comme bon vous semble mais faites en sorte qu’elle soit votre dernière demeure. Mourir dans la ville sacrée des Hindous permet d’atteindre le Moksha, la délivrance du cycle des réincarnations. La purification de l’âme est également possible pour ceux qui n’ont pas eu la chance de laisser échapper leur dernier souffle à Varanasi, il faut alors immerger les cendres du défunt dans le Gange au cours d’une brève cérémonie.

Flammes témoignant d'une crémation au bord du Gange (seule photo prise des crémations, car par respect pour les familles des défunts, c'est normalement interdit)

Mais plus que la cité des morts, Varanasi est un passage entre deux mondes, une ville de rites où les quatre éléments se donnent rendez-vous : du feu des crémations à la terre battue qui recouvre les escaliers des ghats juste après la mousson, de l’écoulement millénaire et imperturbable du Gange à la fumée des morts qui envahit les quartiers de la ville avant de se laisser entrainer par le vent vers des hauteurs imprenables. Cité des morts, ville animée, lieu sacré, haut lieu de pèlerinage mais aussi du tourisme ; les identités de Varanasi sont multiples, les descriptions nombreuses et infinies, et pourtant il est impossible de réellement la décrire. Il faut la vivre, la sentir, la respirer, la toucher, s’en imprégner. S’étonner du contraste entre le malaise ressenti en observant les corps bruler et la beauté des flammes qui, dans la nuit, se détachent des eaux sombres et moirées du Gange.  Apprendre à ne plus avoir peur de la mort, à la regarder en face et à en respirer les effluves. Puis, être fascinée par les corps des fidèles, emplis de vie, qui plongent matin et soir dans les eaux à la fois sacrées et polluées pour y trouver purification et salut.
Incontestablement, lieu multiple et insaisissable, Varanasi est la ville la plus magique et surprenante qu’il m’ait été donné de voir depuis mon arrivée en Inde.

Bain rituel après le lever du soleil

Meditation time

Bain rituel version masculine

Vendeur de fleurs dédiées aux offrandes à l'entrée du temple d'Anuman, le Dieu singe

Peu de temps avant le coucher du soleil, Sadhu qui achève sa baignade (un Sadhu est un sage hindou ayant renoncé à la vie familiale et à toute possession matérielle)

Après le coucher du soleil, des cérémonies ont lieu tous les soirs, face au Gange, pour rendre hommage au fleuve sacré

Salutation d'un groupe de Sadhus

Un jour il y a eu Diwali, et la lumière fut…

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Vingt jours après que Rama ait arraché sa femme aux griffes de l’effrayant démon Ravana, il revient victorieux en Inde. Et suite à cet épisode, le couple ne retourne pas dans la forêt qui a été le lieu de leur exil pendant 14 ans, mais rentre dans le royaume d’Ayodhya (celui de son père). Afin de guider leurs pas, tous les habitants du royaume ont allumé de nombreuses lampes pour créer un chemin de lumières censé guider les pas du héros…

Les significations de la fête de Diwali (contraction de Divapali qui signifie rangée de lumières) sont en fait multiples. Je vous ai raconté l’histoire la plus commune en Inde du Nord, mais dans les quatre coins de l’Inde les légendes varient… De plus, à côté de Vishnu (dont Rama est une des formes) une autre grande déesse est à l’honneur, il s’agit de Lakshmi. Le troisième jour de Diwali est même totalement consacré à l’adoration de la déesse de la richesse.

Récit-photo du dernier jour de Diwali :

Et on commence par acheter plein de guirlandes pour décorer sa maison pour Diwali

Ensuite il faut trouver les bougies les plus kitsch et colorées possible ainsi que quelques statues de Ganesh ou de Lakshmi...

Achetez de belles couleurs au petit marchand pour faire de jolis Kolam (dessins réalisés au sol à base de pigments colorés) !

Et les maisons s'éclairent !

Même notre balcon accueille les bougies de Diwali

Ainsi que les arbres...

Et les temples bien sur !

Et une fois que les maisons, les temples et les arbres scintillent, c'est au tour de la rue elle même de s'éclairer... Pétards, feu d'artificies, fontaines de lumières explosent en tout sens ! Diwali est à mi-chemin entre un 14 juillet et un pays en guerre où chacun lance ses propres roquettes...

Le lancement est amorcé...